Toujours en quête de randonnée immersive en pleine nature,
je décide de partir découvrir l’île de la Réunion et de la traverser à pied
du Nord au Sud, de Saint Denis à Saint Philippe sur le GR R2.
Je m’envole le 28 Septembre pour une marche en solitaire de 10 jours.
Une puissante aventure physique, émotionnelle et humaine sur l’île intense !
Jour 1 : Saint-Denis La Providence vers la Roche Écrite
Il est 6h30, je charge mon sac sur le dos et c’est parti. Pour cette première étape, il faut atteindre le refuge à 1839 m d’altitude. La montée est directe et sera continue aujourd’hui.
Le sentier de la forêt de la Providence traverse des cathédrales de bambous et emmène au petit village du Brûlé. Il faut ensuite suivre la route forestière qui emmène à Mamode Camp. Cette portion de bitume est sans grand passage et sans intérêt mais la végétation est dense, variée et oxygénante. Le gris de la route contraste joliment avec chaque nuance du vert réunionnais. Il est un peu moins d’11h quand j’atteins Mamod Camp afin d’attaquer la dernière partie du sentier. La brume tombe accompagnée d’une “p’tite farine de pluie” comme on dit ici.
L’ascension dans la forêt de la Roche Écrite se fait dans un silence total, puis après deux longues heures, le refuge de la Plaine des Chicots apparaît. Les tenanciers de ce gîte de montagne, José Bonald et sa fille, sont chaleureux. Je suis partie sur cette randonnée avec la décision d’une quasi autonomie alimentaire. José et sa fille me chauffent de l’eau pour une pasta végétarienne lyophilisée 🙂 et m’accueillent à l’intérieur pour partager le diner des randonneurs arrivées aussi ce soir.
La nuit au refuge s’annonce glaciale et les 3 couvertures ne seront pas un luxe
Jour 2 – Gîte de la Roche Écrite vers Dos d’Ane
Je pars à l’aube direction Dos d’Ane et Aurère. J’avais décidé de doubler l’étape aujourd’hui… 1ère erreur… Je pars donc pleine d’entrain mais en profitant de chaque moment. Je quitte les tamarins des hauts pour rejoindre ceux des bas. Je ne peux que de nouveau constater la densité de la végétation dans cette forêt que je traverse pour atteindre la crête. Sur ma gauche, se suggère petit à petit l’imposant cirque de Mafate. S’en succèdent des points de vue magistraux comme de magistrales séries de marches. Tout est magnifique et le ciel est d’azur (pour l’instant). Au fur et à mesure, le vide apparaît de chaque côté. Je ne suis pas au bout, mes 2h30 sont écoulées et je ne suis que sur les hauteurs de Dos d’Ane. À la croisée de 2 sentiers je pars à droite (Dos d’Ane 20 minutes) pensant gagner du temps… 2ème erreur… Je vais mettre presque 1h à redescendre. Un passage d’environ 15 mètres où on se tient à une corde par suite d’un éboulement et qui vous laisse une place d’à peine 15 centimètres pour poser vos pieds. Puis une pente d’éboulis que je choisis de descendre magistralement sur les fesses car il m’est impossible de tenir debout. Une partie dangereuse qu’il faudrait fermer. Mais me voilà aussi remise à l’ordre, le temps ne se compte pas en marchant.
Je traverse aventureusement bambous, fougères et ronces pour atteindre le bout du village de Dos d’Ane. Il me faudra remonter tout ce dernier par la route pour atteindre le sentier qui descend à Deux Bras. Le ciel bleu a disparu et le gris menaçant fait son apparition. Il est un peu plus de midi et il me reste 5 heures de marche. Je décide par prudence de m’arrêter là pour aujourd’hui. Une pluie tropicale s’abat 1 heure plus tard et ne s’arrêtera qu’en fin d’après-midi. Je suis accueillie avec une grande gentillesse au gîte d’étape Bienvenue dans les hauts qui reçoit d’autres demandes de randonneurs stoppés comme moi en plein élan. Une nuit reposante pour affronter la descente dans Mafate.
Jour 3 – Dos d’Ane vers Grand Place Cayenne
La nuit fut reposante et me permet d’attaquer de nouveau sereinement le GR. Le sentier repart 100 mètres plus bas et les vraies difficultés commencent. C’est dimanche et aussi le dernier entraînement pour les coureurs du Grand Raid quelques jours plus tard. Sont-ils fous ? Oui probablement… mais motivés, enthousiastes, déterminés, souriants et même cocasses pour certains. Et aussi bienveillants. Une traileuse n’hésite pas à recueillir mon sac quand je bute sur un passage très délicat d’une pente à presque 180 degrés. On s’admire mutuellement. Et il y en aura des passages délicats sur cette interminable descente entre Dos d’Âne et Deux Bras. Je suis un véritable escargot mais je commence à maîtriser l’escalade en marche arrière. À l’arrivée à Deux Bras, la joie est là. Je retrouve quelques randonneurs stoppés à Dos d’Âne la veille. On s’amuse de tous de ces instants comme de la dernière descente. Il faut savoir laisser les intervalles complexes derrière soi. Et puis, il faut lever la tête et les yeux. La beauté du cirque de Mafate en cet instant. Il s’agit maintenant de remonter le lit de la rivière des galets et traverser cette dernière à maintes reprises. D’abord sur des îlots de rochers comme pour vous donner la main puis carrément dans l’eau en s’immergeant. Les paysages de Mafate, patrimoine mondial de l’UNESCO, sont spectaculaires. Quel incroyable écrin géologique ! On pourrait croire qu’il est inhospitalier. Il l’est en partie puisqu’accessible uniquement à pied ou en hélicoptère. On raconte qu’il était le lieu de refuge d’esclaves en fuite ou que jadis un postier parcourait les différents îlets du cirque pour transmettre le courrier. La vieille époque où on pouvait transir d’impatience à l’attente d’une lettre ou d’un colis. Contraste avec l’empressement consommateur contemporain. Aujourd’hui, les îlets sont donc ravitaillés par le ballet des hélicoptères toutes les unes ou deux semaines. Ce qui n’enlève en rien l’attachement des habitants à leurs traditions et leurs cultures.
C’est le cas de mon charmant et coloré refuge ce soir, le gîte de Grand Place Cayenne.
Jour 4 – Grand Place Cayenne vers Roche Plate
J’entame le 2ème tiers de ma pérégrination. Le ballet des hélicoptères ravitailleurs débute tôt. Ils permettent également de transporter les habitants des ilets qui doivent se rendre hors de Mafate. Je quitte le gîte de Cayenne par un chemin bordés de petits jardins vendeurs de bananes et d’oranges. Aujourd’hui, je décide de prendre une variante du GR pour passer par la Roche Ancrée et une ravine repérée sur une carte. C’est LA journée de la grande solitude. C’est aussi une nouvelle journée ponctuée de rochers, marches, montées et descentes. La Roche Ancrée et son bassin dépassé, je décide de me poser pour déjeuner, nichée dans cette oasis qu’est la ravine recherchée. Un menu gastronomique s’offre à moi : tucs et vache qui rit.
Les heures suivantes ne seront que marches et marches et marches, procurant de grandioses panoramas sur Mafate. Arrivant au bout d’ascensions multiples, je fais le plein de senteurs dans un bosquet d’eucalyptus. J’arrive à Roche Plate. Je sors de ma profonde solitude du jour en croisant un couple de randonneurs rencontré la veille. Nous discutons de nos étapes. Quelques courses à l’épicerie sommaire de l’îlet et lecture. En fin de journée, je fais la connaissance de Véronique, l’institutrice de l’école de Roche Plate. D’origine bretonne, née à la Réunion, elle a choisi cette année de consacrer sa passion de l’éducation en accueillant 8 enfants de la moyenne section au CM2 dans la provisoire école de l’îlet; l’ancienne ayant été détruite lors le l’incendie du Maïdo (novembre 2020) qui nous surplombe. Elle marche 2h le lundi et le vendredi pour venir enseigner ici, restant logée sur l’îlet la semaine. Discussion véritablement passionnante et je promets d’aller rencontrer les enfants demain matin. Je passe la nuit au gîte Chez Merlin. Nuit ce lundi au Gîte Chez Merlin. Lyophilisé vs Diner au gîte: riz, haricots et gâteau à la banane. Je craque et ça fait du bien. Demain direction un autre îlet, celui de Marla.
Jour 5 – Roche Plate vers Marla
Ce matin, au départ, je monte donc visiter l’école de Roche Plate et ses 8 élèves. Je suis gratifiée de magnifiques sourires d’enfants, tous curieux, espiègles et ravis de pouvoir profiter prochainement de leur nouvelle école. L’ancienne se situait plus bas et a été détruite lors de l’incendie du Maïdo en Novembre 2020. Toute la zone a été classée rouge en raison du fort risque d’éboulement. Véronique, l’institutrice, prépare leur voyage de classe qui les emmènera à la plage, en hélicoptère donc. Je propose de leurs envoyer une carte postale et un petit colis de Normandie à mon retour. Ce sera finalement un véritable échange qui va se mettre en place avec l’école de mon village de Cambremer en Normandie. Quel formidable enrichissement.
De Roche Plate, j’emprunte cette fois le GR R3 direction Marla pour pouvoir profiter de la cascade des Trois Roches. Je traverse une forêt de pin avant de faire face à la verticalité directe du Maïdo. Après 3 heures de marche sous le soleil, je m’arrête pour déjeuner aux Trois Roches. Je peux profiter d’ombre et de fraîcheur. Trois chats sauvages s’approchent mais ne sont guère tentés par mon festin : tucs, vache qui rit, macédoine et compote. Ça s’améliore.
Il est temps de repartir. Le changement de flore et de terrain est direct. Le sol est plus aride, l’environnement plus volcanique. Il faut encore monter, descendre et monter presque 3 heures à travers la plaine au Sables pour atteindre le bout du cirque de Mafate que j’aurai parcouru pendant 3 jours. En arrivant à Marla, me voilà face aux monstres : le piton des Neiges à gauche et le Grand Bénare à droite. Entre les deux, le col du Taïbit qu’il me faudra franchir demain avant de basculer dans le cirque de Cilaos. Je dîne en tête à tête avec le Piton des Neiges dont j’ai prévu l’ascension deux jours plus tard. Ce soir la brume monte peu à peu, enveloppe Mafate et le plonge dans le calme absolu.
Jour 6 – Marla vers Cilaos
Depuis Marla, j’attaque la deuxième moitié de ma marche. Le plus dur est derrière moi ?? Pas forcément. Ce matin, la brume a disparu et le ciel est totalement dégagé. Je dois gravir le col du Taïbit pour quitter le cirque de Mafate et pénétrer dans celui de Cilaos. Il est vain de penser qu’on peut sortir de Mafate sans sentiment tant il a été question de sensations paradoxales dans cet amphithéâtre.
Mafate est pur, sauvage et profond.
Mafate est solitaire, complexe et intransigeant.
Je monte assez aisément sous le regard imposant du Piton des Neiges et du Grand Bénare. La descente est ensuite bucolique et relativement simple… Mais la simplicité n’est pas une caractéristique de la traversée de l’île. Les difficultés reprennent et les heures seront longues jusqu’à l’arrivée au pittoresque village de Cilaos où je me permets une nuit d’hôtel. J’en profite aussi pour laver quelques affaires et reprendre des forces pour les prochains jours. Demain, il me faudra grimper jusqu’au refuge du Piton des Neiges. Il me faut emmagasiner ou plutôt puiser dans mes ressources pour cette étape mais surtout celle de Vendredi avec lever au milieu de la nuit pour l’ascension du Piton des Neiges et la longue descente vers la plaine des Cafres en direction de la Fournaise.
Jour 7 – Cilaos vers le Refuge de la Caverne Dufour
Le tracé du GR R2 entre Cilaos et Le Bloc est une portion de route départementale. Je n’y trouve pas d’intérêt et je sais que le sentier du Bloc est une nouvelle difficulté par le terrain accidenté et la pente très raide. Je profite d’un bus en partance de Cilaos et qui s’arrêtera au début du sentier proprement dit. Je ne suis pas seule à avoir choisi cette option…
Je débute donc à l’arrêt Le Bloc. C’est bien un bloc qu’il faut affronter pour atteindre le refuge tant le dénivelé est immédiat et continu. On rencontre tous les types de sentiers avec la terre, la boue, les marches en pierre ou en bois ou quelques échelles. Les faux-plats sont rares et ne permettent pas de se reposer. J’effectue une longue pause à mi-chemin sur le Plateau du Petit Matarum situé près d’une source rafraîchissante. Ce repos est salutaire car il faut se préparer à une pente beaucoup plus forte pour la deuxième partie. Certains randonneurs fatiguent mais chacun accroche un sourire et souhaite courage à l’autre. Après des dizaines de lacets courts et abrupts, la fin approche et le refuge de la Caverne Dufour, situé à 2400 mètres d’altitude, apparaît. Une véritable tanière rustique pour une bonne quarantaine de randonneurs infatigables. La plupart sont là dans un unique but : l’ascension du Piton des Neiges. Après un coucher de soleil surplombant les nuages, je décide de laisser mon réchaud dans le sac et je m’offre un bon carri végétarien afin d’engranger des forces pour le lendemain. La nuit sera courte. Je programme mon départ pour le sommet à 3h.
Jour 8 – Sommet du Piton des Neiges – Refuge de la Caverne Dufour vers Bourg Murat
Réveil à 3h, je pars à la lampe frontale direction le sommet à un peu plus de 3000 mètres, le point culminant de l’île et le toit de l’océan Indien. La nuit est claire, la température est assez clémente pendant l’ascension. J’arrive au sommet deux heures plus tard et je peux contempler le tant attendu lever du soleil sur l’océan. Quel spectacle enivrant à 360 degrés ! Face à moi, le Piton de la Fournaise se dévoile aussi. La fenêtre météo aura été parfaite. Les premiers rayons du soleil sont peu à peu salutaires et réchauffent car la température là-haut est devenue glaciale. Jamais je n’aurai été aussi rapide en descente. Petit déjeuner au refuge et il me faut vite repartir. 8h30. L’étape est grande jusqu’à la Plaine des Cafres. Je ressens la fatigue peu à peu, celle du jour mais aussi celle des 7 derniers jours. Mais il faut puiser, continuer, marcher, gravir chaque racine, roche, marche. Après un paysage de nouveau plus volcanique longeant le Coteau Kerveguen, je traverse la dense forêt de la plaine des Cafres et ses pitons. À sa sortie, c’est comme une libération de voir quelques troupeaux de vaches dans les prairies fertiles bordées d’ajoncs et d’arums. Mais je ne suis pas arrivée. Le tracé du GR R2 a été modifié et il reste encore au moins une heure. Je manque de force après plus de neuf heures presque continue de marche. Cette portion est interminable. Je reçois un sms d’un groupe de trois qui ont décidé de finir en auto-stop. De mon côté, mon chemin recroise heureusement un groupe de quatre bretons qui me propose de partager leur taxi et me dépose à mon étape du soir.
Jour 9 – Bourg Murat vers le refuge du Piton de la Fournaise
Le refuge du Piton de la Fournaise affiche complet le soir suivant mon arrivée à Bourg Murat. Je profite d’un jour de repos, accueillie chaleureusement dans le gîte Hydrangea que Stéphane et sa femme viennent d’aménager. Je me régale d’oeufs du poulailler et de citrons du jardin. Le matin suivant, Stéphane propose de me conduire au belvédère de Bois-Court, offrant un imprenable point de vue sur les remparts de Cilaos, de Grand Bassin et de sa cascade. Je profite des kiosques de vendeurs de fruits et légumes pour me ravitailler. Au retour, mon chauffeur m’explique sa préparation pour le grand Raid. Il me conte aussi l’histoire des créoles ou intervient sur l’aménagement de l’île. C’est encore une rencontre passionnante de passionnés ! Je m’arrête au retour visiter le très intéressant musée du Volcan. Je suis captivée par l’exposition sur le couple de vulcanologues Katia et Maurice Kraft.
Il est bientôt temps de repartir. Il me reste deux étapes avant d’achever ma traversée de l’île de la Réunion. Direction le refuge du Piton de la Fournaise dont l’éruption s’est terminée il y a deux jours. Mais qui sait… le volcan, un des plus actifs au monde, fait peut-être une courte sieste. Je quitte l’Hydrangea direction le refuge du Volcan à 2240 mètres d’altitude. Que de variétés de paysages rencontrés sur cette île ! Aujourd’hui encore sera une nouvelle démonstration. Débutant le sentier au départ de Bourg Murat, on pourrait penser sillonner à travers les monts d’Auvergne. La brume joue de sa présence mais elle disparaît à l’arrivée au belvédère du Nez du Boeuf. Le paysage se modifie aussi. Quelques pas plus tard, après l’oratoire Sainte Thérèse à 2140 mètres d’altitude, je continue vers le plateau des Basaltes et l’attendue Plaine des Sables. La descente vers cette dernière et sa traversée sont saisissantes.
La marche fut encore longue aujourd’hui mais une nouvelle fois splendide de diversité. J’arrive dans l’après-midi au Gîte du Volcan. Demain sera l’ultime étape vers le sud sauvage.
Jour 10 – Piton de la Fournaise vers Basse Vallée
Je repars tôt ce matin pour ma dernière journée de marche direction Basse Vallée. Au programme : presque 2000 mètres de dénivelé négatif sur cette dernière partie du GR R2… L’éprouvant Foc Foc comme il est nommé ici par les coureurs fous. Suite à l’éruption du volcan, l’enclos Fouqué est fermé et l’ascension du Piton de la Fournaise est impossible. Une prochaine fois. Il faut donc longer par les remparts ce qui permet d’observer les imposantes coulées de lave dont les plus récentes datent de quelques jours. Le vent souffle fort. Le sentier bifurque à droite au niveau du Piton de Bert et c’est le début de l’interminable descente vers le sud sauvage. Le sol volcanique, ses petits cailloux “très roulants” et la pente s’accentuant, il est parfois très difficile de se maintenir debout. Après les puys Ramond, le sentier domine l’océan Indien et son infini. Je plonge dans la densité de la végétation tropicale. Je suis envahie d’un sentiment familier au long cours : le cap final apparaît mais s’éloigne en même temps. C’est la fin de l’aventure et comme toute fin, elle est éprouvante. Les lacets de la descente sont innombrables, le terrain est très accidenté et la fatigue est bien réelle. Je suis guettée par une montée émotionnelle. Je ne cède pas, je ne m’arrête pas, je subsiste. Je croise un groupe de randonneurs qui démarre la traversée à l’inverse, du sud vers le nord, l’alternative en nul point plus simple. Quelques ultimes escalades en marche arrière, quelques énièmes marches et me voilà arrivée. Je m’affale sur le bord du panneau indiquant le commencement du GR R2, embrassant presque la route forestière. Depuis Saint Denis jusqu’à Basse Vallée, j’ai bouclé ma traversée de l’île de la Réunion, l’île intense. Quelle puissante aventure qui m’aura fait grimper à la Roche Ecrite, pénétrer dans le Cirque de Mafate puis celui de Cilaos, m’élever au sommet du Piton des Neiges, longer le coteau Kerveguen pour descendre à la plaine des Cafres, traverser la plaine des Sables pour me hisser jusqu’au Piton de la Fournaise avant de basculer dans le sud sauvage.
Les étapes et les hébergements
1. Saint Denis – Refuge de la Roche Ecrite
2. Refuge de la Roche Ecrite – Dos d’Âne – Gite Bienvenue dans les Hauts
3. Dos d’Âne – Grand Place Cayenne – Gîte de Grand Place Cayenne
4. Grand Place Cayenne – Roche Plate – Gîte Chez Merlin
5. Roche Plate – Marla – Gîte Chez Yolande Hoareau
6. Marla – Cilaos
7. Cilaos – Refuge de la Caverne Dufour
8. Piton des Neiges – Bourg Murat – Le Dalhia
9. Bourg Murat – Piton de la Fournaise – Refuge du Volcan
10. Piton de la Fournaise – Basse Vallée
Qui m’équipe pour mes aventures ? Espace Montagne – Rouen
Qui me fournit une trousse complète de secours ? La Pharmacie des Pommiers – Cambremer












































